Une semaine en immersion chez Aqualung

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En juin 2022, j’ai eu la chance de passer une semaine chez Aqualung, dans le cadre du stage obligatoire au collège.
Deux mois auparavant, j’avais pu effectuer un stage dans le magasin plongée Au Vieux Campeur, à Paris.
Je vous propose une petite visite chez Aqualung Group, au travers d’une adaptation de mon rapport de stage. Je vous conduis à travers les différents services que j’ai pu découvrir lors de mon passage.

Présentation d’Aqualung Group

Aqualung Group est un groupe français, leader mondial pour les équipements de plongée et de sports aquatiques, pour les activités de loisir ou professionnelles. Le groupe compte aujourd’hui environ 800 employés, dont un peu plus de 200 en France.

Le groupe Aqualung compte plusieurs marques :

• Aqualung (plongée sous-marine loisir et apnée)
• Apeks (plongée sous-marine technique)
• Omer (chasse sous-marine)
• Aquasphere (natation et triathlon)
• Aqualung Military & Professional (branche militaire et professionnelle)
• Créé en 1943 par le groupe français Air Liquide sous le nom La Spirotechnique, Aqualung est l’un des plus anciens fabricants de matériel de plongée. Dès sa création, la marque développe un scaphandre autonome et le CG45, le premier détendeur de plongée moderne (appareil qui permet au plongeur de respirer l’air contenu dans la bouteille à pression ambiante), inventé par Jacques-Yves Cousteau et Emile Gagnant.
• En 1998, le nom Spirotechnique est abandonné et l’entreprise devient Aqualung, un nom qu’avait inventé le commandant Cousteau pour commercialiser son détendeur dans les pays anglophones et signifiant « poumon aquatique ».

En 2016, Air Liquide revend le groupe à un fond d’investissement.

En 2021, Aqualung a localisé son siège mondial dans de nouveaux locaux à Sophia Antipolis. Cette relocalisation s’est accompagnée d’une importante restructuration au sein de l’entreprise. Auparavant, les différentes marques étaient plus indépendantes au sein du groupe et dispersées à travers le monde. Désormais, elles sont rassemblées de manière plus stratégique : notamment pour les activités de recherche et développement (R&D), marketing, vente et support.

Aqualung Group dispose de deux sites en France, dans les Alpes Maritimes (département 06) :

• Siège social à Sophia Antipolis
• Usine, stock et laboratoires de tests à Carros

Vous pouvez trouver une histoire complète d’Aqualung, sur le site de la marque.

Arrivée chez Aqualung

Arrivés dans la région niçoise la veille du stage, nous avons pu aller en voiture sur les deux sites de Sophia Antipolis et Carros afin de repérer le trajet et trouver les bâtiments.

Lors de mon arrivée, le lundi matin, on m’a remis un kit de bienvenue : mug Aqualung, cahier, post-it et stylos. Tout ce qu’il faut pour bien travailler et prendre plein de notes au cours de cette semaine qui s’annonçait très riche.

Armelle, ma tutrice de stage, et Aminata, toutes deux du département des ressources humaines m’ont accueillie à mon arrivée. C’est avec elles que nous avions été en contact pour les démarches préliminaires à mon stage (entretien, signature de la convention…). C’était super de pouvoir les rencontrer dans la vraie vie après les emails et discussions téléphoniques que nous avions déjà échangés.

J’ai ensuite eu droit à une visite des deux bâtiments du siège de Sophia Antipolis. Tout est beau et lumineux, c’est impressionnant. On voit que tout est fait pour que le travail soit confortable.

Recherche et développement, électronique et logiciel

Pour le reste de la matinée, je rejoins Saïd, Electronic & Software Engineer. Son travail est de concevoir et de développer des équipements pour la branche militaire du groupe Aqualung.

Les activités de cette branche sont très encadrées, surveillées et soumises à confidentialité. Au-delà de cet aspect militaire, les activités de Saïd sont très techniques et orientées vers l’électronique et la programmation informatique. Ce sont deux domaines qui m’échappent pour l’instant, étant seulement élève de 4^e (j’avais techniquement toujours 13 ans lors du stage, même si j’allais fêter mes 14 ans la semaine suivante).

Pour essayer de résumer simplement : Saïd et son équipe travaillent à la création d’ordinateurs utilisés par les plongeurs militaires, dans leurs activités, afin de mesurer les paramètres de plongée (profondeur, durée…) et de calculer les paramètres de décompression.

En plongée, la décompression permet de réduire le taux d’azote (ou d’hélium dans certains cas très particulier) restant dans l’organisme afin d’éviter les accidents lors de la remontée en surface. Concrètement, le plongeur doit rester à une profondeur donnée pendant un temps défini par les calculs effectués par l’ordinateur en fonction de multiples facteurs (profondeur et durée de la plongée, mais aussi type de gaz respiré).

Recherche et développement, détendeurs

Après la pause déjeuner, passée dans le superbe parc arboré où sont implantés les bureaux, je vais passer l’après-midi avec Bastien, Product Development Manager, spécialisé dans les détendeurs. Le détendeur est le dispositif qui, tenu en bouche, permet de respirer sous l’eau.

Bastien m’a d’abord fait visiter le showroom : une pièce qui ferait rêver n’importe quel plongeur puisque sont exposés ici tous les produits qui vont sortir l’année suivante. J’ai donc eu la chance de voir les nouveautés Aqualung qui sortiront dans les mois à venir.

Bastien m’a expliqué comment fonctionne un détendeur grâce à un poster qui montre une coupe de détendeur. Cela m’a vraiment aidé à comprendre le fonctionnement du détendeur, que j’utilise toutes les semaines lors de mes entrainements à la plongée, en piscine.

Ensuite, j’ai pu découvrir le logiciel qu’utilise Bastien pour travailler, et qui lui permet de dessiner et de créer des modèles 3D avec les plans qui vont avec. Le logiciel permet de « décortiquer » le produit en développement en affichant des vues « éclatées » permettant de voir aussi l’intérieur du détendeur.

De nombreuses conditions, doivent être respectées par le Product Development Manager (PDM) lors d’un projet. Notamment en termes de coût et de temps. En effet, faire fabriquer de nouveaux moules pour de nouvelles pièces coûte très cher. C’est pour cette raison que certaines pièces sont réutilisées dans plusieurs modèles. Les imprimantes 3D aident énormément au développement du détendeur. La fabrication d’un prototype est beaucoup plus simple, moins coûteuse et plus rapide.

Le développement d’un détendeur est très long. Pour commencer, le chef de projet demande un produit aux caractéristiques particulières, suivant les demandes des clients et les tendances du marché.

Des réunions ont lieu régulièrement, tout au long du processus, pour déterminer, par exemple, la date de commercialisation, le prix public du produit final. On définit ainsi le cahier des charges complet.

C’est là que commence en parallèle le travail du designer et du Product Development Manager. Ce dernier va par exemple chercher des fournisseurs pour développer les différentes pièces du détendeur ainsi que les matériaux utilisés. Depuis quelques mois, les prix des matières premières et du fret ont explosé. Ce sont donc aussi des éléments à prendre en compte dans la conception du produit.

Le designer va s’occuper de l’esthétique. Il va choisir les couleurs, l’apparence générale, mais aussi le nom du produit. L’équipe projet valide ensuite le design.

Le PDM va préparer un dossier technique à envoyer aux fournisseurs, contenant la maquette du détendeur à développer, les matériaux à utiliser pour la réalisation du prototype. Il sera validé et testé avant d’être produit en masse.

Si le prototype n’est pas validé ou s’il y a un problème avec une pièce, des modifications sont apportées, jusqu’à la validation.

Bastien m’a aussi parlé des brevets qui sont une chose très importante pour toutes les entreprises innovantes, comme Aqualung Group. Les brevets permettent de garantir au fabricant que lui seul pourra utiliser les technologies qu’il a développées. C’est aussi pour cela que de nombreux éléments sont confidentiels. Aqualung possède de nombreux brevets. Par exemple, l’entreprise a développé un embout de détendeur « Comfo-bite » qui réduit la fatigue des machoires car il tient mieux en place dans la bouche ou encore le système ACD (Auto-Closure Device) qui permet quant à lui de fermer automatiquement le premier étage afin d’éviter les entrées d’eau lors du rinçage.

Aquasphere

Le deuxième jour de mon stage, j’ai passé la matinée avec Adeline qui occupe le poste de Global Sport Marketing Manager. Elle s’occupe des athlètes ambassadeurs qui représentent la marque Aquasphere dans le monde entier.

Adeline est une ancienne sportive de haut niveau. Elle m’a présentée Aquasphere, marque du groupe Aqualung, spécialisée dans la manufacture d’équipements de natation pour le triathlon et la natation sportive en piscine.

Aquasphere produit donc une assez large variété de produits : lunettes de natation bien sûr, mais aussi maillots de bain, combinaisons, accessoires pour l’entraînement…
Les lunettes Aquasphere sont considérées par beaucoup comme les meilleures du marché. C’est le produit le plus vendu du catalogue de la marque.

Le travail d’Adeline consiste notamment à négocier les contrats de partenariats avec les athlètes et leurs agents. Elle organise des shootings photo ou vidéo avec les ambassadeurs, pour leur utilisation sur les réseaux sociaux, site internet, salons ou catalogues. Adeline m’a présentée les nageurs et triathlètes sponsorisés par Aquasphere.

Ces contrats ont pour but de définir le cadre du partenariat : les engagements de la marque d’une part, qui va fournir au sportif le matériel nécessaire à la pratique de son activité, mais aussi les obligations de l’athlète envers la marque, notamment en termes de représentation et de visibilité.

L’aspect juridique est très important, notamment en raison des questions de droit à l’image. Aquasphere ne peut pas prendre le risque d’un procès dans le cas de l’utilisation d’une image sur laquelle la marque n’aurait pas les droits.

Comme pour d’autres disciplines, les sportifs sponsorisés s’engagent à porter et à utiliser les produits de la marque (lunettes et maillots de bain par exemple), mais aussi à communiquer sur les réseaux sociaux régulièrement. C’est devenu très important pour les marques et pour les sportifs aussi d’ailleurs.

Les athlètes doivent aussi se rendre disponible pour des séances photos ou de dédicaces, par exemple. Au quotidien, Adeline suit le parcours des athlètes (performances, réseaux sociaux…). Elle regarde les diffusions et enregistrement des compétitions. Elle se rend également aux compétitions, pour maintenir un contact régulier avec les athlètes sous contrats.

Recherche et développement, combinaisons

J’ai passé l’après-midi avec Pierrick, Product Development Manager, spécialisé dans les combinaisons de plongée. Il doit faire en sorte que les nouveaux produits soient prêts à temps, au bon prix et qu’ils soient de bonne qualité.

Pierrick conçoit de nouvelles combinaisons pour les marques : Aqualung (plongée et apnée), Omer (chasse sous-marine) et Apeks (plongée technique).

La conception d’un nouveau produit est longue et nécessite de nombreuses étapes. Ce sont presque les mêmes étapes que pour la conception d’un détendeur.

L’une des principales différences est que les prototypes des combinaisons doivent être faits dans toutes les tailles. Alors qu’un détendeur est à taille unique (exception faite de l’embout interchangeable). Pierrick m’a expliqué le processus de fabrication d’une combinaison. Tout commence par la fabrication du néoprène, la matière utilisée pour fabriquer les combinaisons. C’est un caoutchouc synthétique thermoplastique. De grands rectangles de néoprène sont découpés. Parfois, on colle un tissu (le plus souvent à motif ou coloré) sur le néoprène. C’est ce qu’on appelle la lamination. Le morceau de néoprène peut ensuite être découpé selon un patron, et les inscriptions ou logos, pourront y être peints. La combinaison est assemblée et collée. Pour finir, elle est cousue et les finitions sont appliquées.

Vérification et validation / R&D

Pour mon troisième jour de stage, j’étais sur le site de Carros. C’est là que se situe l’usine fabriquant tous les détendeurs de la marque Aqualung, un entrepôt de stockage, les laboratoires de vérification et validation ainsi qu’une partie du département R&D (Recherche et Développement). J’ai passé la journée avec Marc, Verification and Validation R&D Manager. Il s’occupe principalement de procéder aux tests de conformité, de vérification et de validation des produits des différentes marques Aqualung Group, que ce soit les prototypes, les futurs produits ou les produits déjà commercialisés : détendeurs bien sûr, mais aussi palmes, masques, combinaisons…

Le matin, Marc m’a fait visiter l’usine. Pour la sécurité, il est obligatoire de porter des chaussures de sécurité renforcées et un gilet de couleur vive pour être toujours visible.

Certains objets sont mis dans une enceinte qui simule l’exposition à l’eau de mer et au sel, afin de voir si certains matériaux sont usés ou rouillés. Une autre machine émet des rayonnements UV reproduisant une exposition au soleil. Elle permet de contrôler la qualité des matériaux et les effets de décoloration à cause des rayons ultraviolets.

Un équipement très important permet de vérifier si les détendeurs fonctionnent bien. C’est un caisson hyperbare rempli d’eau. Pour tester un détendeur, on l’immerge dans cette cuve qui est verrouillée, et elle peut simuler une plongée jusqu’à 100 mètres de profondeur. Le détendeur est relié à une bouche artificielle qui imite la respiration humaine (inspiration et expiration). Le rythme respiratoire peut varier pour simuler des conditions normales ou bien un essoufflement. De plus l’eau dans le caisson peut descendre jusqu’à une température de 0°. Tous les résultats sont récupérés sur un ordinateur, et pourront être analysés.

Mesures effectuées dans le caisson.

Caisson hyperbare.

Nous avons ensuite vu un entrepôt dans lequel sont stockés les composants permettant de fabriquer les produits, et les produits eux même avant l’expédition chez les clients. Ce sont de grands entrepôts très hauts pour pouvoir stocker les produits en hauteur. Cela permet d’optimiser l’espace.

Nous sommes ensuite arrivés dans la zone d’assemblage des détendeurs. Ils sont tous fabriqués sur place et testés individuellement. La fabrication est divisée en plusieurs étapes (voir le détail ci-dessous).

Pour finir, nous sommes rapidement passés dans l’espace dédié à la fabrication des produits militaires, là où sont notamment fabriqués les recycleurs. Un recycleur est un équipement qui permet de respirer en circuit fermé, sans émission de bulles. L’air expiré est renvoyé dans le circuit du détendeur, une cartouche contenant de la chaux va éliminer le dioxyde de carbone et une bouteille contenant de l’oxygène va en injecter dans le gaz qui sera inspiré, afin d’arriver à un mélange gazeux à la composition proche de celle de l’air.

Fabrication d’un détendeur

La fabrication d’un détendeur nécessite de nombreuses étapes.

A l’usine, chaque poste de travail correspond à une étape. Tout est aménagé pour que le travail soit le plus confortable et le moins dur possible physiquement. Par exemple, un plateau permet de fixer et d’orienter les pièces.

Pour commencer, tous les boitiers des détendeurs sont disposés sur le plateau.

Ensuite, on met des pièces que l’on appelle les fourchettes dans le boitier ainsi que les joints. Puis on place un boulon qui est serré grâce à une machine programmée pour s’arrêter quand le boulon est assez vissé.

Toutes les visseuses sont paramétrées pour s’arrêter au bon moment afin que les pièces ne soient ni trop ni pas assez serrées.

On met alors sous pression le détendeur pour vérifier que les fourchettes fonctionnent bien et que tout est conforme.

On met ensuite la membrane du détendeur, avant de monter le capuchon.

A l’inverse de tout à l’heure, le détendeur est mis en sous-pression. Cela permet de contrôler que la membrane préalablement installée est bien mobile. Dans le cas contraire, il faut vérifier si la membrane est bien installée ou si elle n’est pas trouée.

Pour finir les dernières pièces de la purge du détendeur sont installées et serrées, toujours avec un outil calibré permettant un serrage parfait.

Le deuxième étage du détendeur est prêt. C’est celui que l’on tient en bouche lors d’une plongée.

Il reste encore à assembler le premier étage (partie qui est vissée à la bouteille d’air) et à vérifier chaque détendeur individuellement (premier et deuxième étage).

En effet, Aqualung fait passer des tests à chaque détendeur, sans exception. Tous les détendeurs sont donc vérifiés, et les résultats des tests archivés. Pour une meilleure traçabilité, Aqualung grave au laser un numéro de série unique à chaque détendeur. Ainsi, Aqualung peut consulter les documents archivés et accéder à l’historique complet de la fabrication du détendeur et aux tests réalisés à l’usine.
Aqualung est le seul fabricant de détendeurs qui vérifie tous les détendeurs sortant de son usine.

Aqualung commande toutes les pièces du détendeur à des fournisseurs, sauf une. C’est une pièce très sensible et compliquée à fabriquer. Chacune de ces pièces est vérifiée au microscope avant le montage.

C’est vraiment rassurant car le détendeur est l’élément qui nous permet de respirer en plongée, c’est lui qui nous garde en vie et la plus grande fiabilité est donc essentielle.

Service Après-Vente (SAV)

C’est l’endroit où les clients renvoient leurs produits pour maintenance, s’ils ne sont pas satisfaits ou s’il y a un défaut de fabrication.

Chaque colis réceptionné contient une feuille sur laquelle on retrouve les renseignements nécessaires au traitement de la demande : le numéro de client, le nom et les coordonnées du client ainsi que la raison du retour du produit.

Lors de mon passage, nous avons ainsi eu à traiter la demande d’un client dont le sac était décousu. Un nouveau sac a été envoyé au client.
Une autre personne a envoyé son détendeur défectueux. La feuille de renseignement était très abimée et nous n’arrivions pas à déchiffrer ce qu’il avait écrit. Il n’a pourtant pas été difficile de déterminer le problème. L’observation du détendeur a mis en évidence la présence de moisissure et les mollettes de réglage ne tournaient même plus. Le détendeur a donc été envoyé en révision.

Trade marketing

Pour mon quatrième et avant dernier jour de stage, j’ai rencontré l’équipe de Virginie, EMEA Trade Marketing Coordinator.

Virginie s’assure que les magasins qui revendent du matériel Aqualung effectuent bien les campagnes de marketing et sont à jour dans les logos, affiches, présentoirs, bannières…

Virginie doit également commander les supports visuels à distribuer aux revendeurs.

J’ai ainsi rencontré Emily, qui est en alternance chez Aqualung. Elle est en charge des réseaux sociaux des marques Aquasphère et Aqualung. Son travail est de publier sur les réseaux sociaux les images qui lui sont envoyées. Elle doit rédiger les posts et va ensuite choisir quand les publier puis planifier la publication pour le jour choisi. Elle utilise un logiciel qui lui permet de programmer la publication de chaque post. Ainsi, le contenu sera publié automatiquement à la date et à l’heure prévue sur les différents comptes de réseaux sociaux choisis.

Autre membre de l’équipe, Anaïs est chargée de concevoir les pop-up stores et les magasins éphémères…
Par exemple, elle a dessiné le stand Aqualung du Salon de la Plongée 2022. Elle a aussi travaillé sur la boutique éphémère Aqualung / Au Vieux Campeur, installée au Printemps Hausmann à Paris (de mars à août 2022).

Aqualung a de nombreux partenaires et ambassadeurs, dont plusieurs photographes qui fournissent régulièrement des images utilisées par la marque pour décorer les stands sur les salons par exemple.

Création graphique

J’ai fini la journée avec Plamena, qui a depuis quitté Aqualung, mais était alors Global Senior Graphic Designer. Plamena s’occupait de photographier les produits, de retoucher les photos, de créer les brochures, catalogues et dépliants (pour les notices des produits par exemple).

J’ai pu visiter le studio dans lequel les photos des produits sont prisent. Le studio est équipé d’une boite à lumière. C’est une petite cabine de toile blanche dans laquelle on place les produits à photographier. Elle a pour but de diffuser la lumière uniformément, mais aussi d’avoir un fond blanc uniforme.

Plamena m’a montrée comment photographier des lunettes de natation. La principale difficulté est d’avoir un bon reflet dans les verres des lunettes. En effet, en cas de mauvais positionnement des lunettes par rapport à l’appareil photo, on risque de voir le photographe dans le verre ou de ne pas avoir un reflet uniforme. Le produit doit toujours être mis en valeur au maximum.

Il y a ensuite un travail de traitement des photos, la retouche est quasi-systématique pour corriger les petites imperfections.

E-commerce et support

Pour ma dernière journée de stage, je suis avec Sébastien, E-commerce Director EMEA, et son équipe.

Parmi les personnes que j’ai pu rencontrer dans ce service, Thomas était en charge de préparer la newsletter pour les abonnés. Il est aussi responsable du design du site internet et m’a présenté des aperçus du site internet. J’ai aussi pu voir comment il réalise des montages, avec le logiciel Photoshop, pour annoncer un nouveau produit ou une réduction spéciale. Il faut avoir un esprit créatif.

Le support client joue un rôle important dans le service e-commerce. Beaucoup de questions sont reçues en provenance des clients qui achètent directement sur le site internet Aqualung ; que ce soit pour la disponibilité d’un produit, l’avancement d’une commande ou une demande de réparation, par exemple.

L’après-midi, j’ai continué à découvrir les fonctions de support. Le site d’Aqualung est disponible dans de nombreux pays et les demandes des clients sont donc internationales. Une entreprise comme Aqualung, qui met la qualité et le service client en avant, se doit donc d’avoir des équipes parlant différentes langues afin de répondre à un maximum de demandes. Le français et l’anglais sont les langues du quotidien, mais il faut avoir des équipes multilingues (espagnol, italien, allemand, néerlandais…). Certains membres de l’équipe, comme Mercedes avec qui j’ai passé un peu de temps, sont plus particulièrement en charge de traiter les commandes des revendeurs (comme Au Vieux Campeur où j’ai pu effectuer mon tout premier stage) et des clubs de plongée affiliés.

Comme vous vous en doutez, j’ai passé une excellente semaine dans cette prestigieuse entreprise. Ca a été très enrichissant pour moi, 13 ans, de découvrir tous ces départements et les métiers associés. J’ai maintenant une vision un peu plus clair quant à la poursuite et à l’orientation de mes études.

J’ai adoré les départements R&D (Recherche et Développement), probablement car le lien avec la plongée, ma passion, est direct et très fort. J’ai été étonnée de découvrir que dans la R&D, il y a à la fois beaucoup de libertés, mais aussi énormément de contraintes. Dans un premier temps, les PDM laissent aller leur imagination pour répondre aux attentes du chef produit et innover, et dans un second temps, ils doivent impérativement respecter le cahier des charges. Je trouve que c’est très motivant et stimulant. On est dans un domaine très rationnel, scientifique ; ce sont les métiers de l’ingénierie.

« Paradoxalement », j’ai aussi beaucoup apprécié le premier contact que j’ai pu avoir avec le métier de la conception graphique. Prendre des photos, les retoucher, les modifier et les assembler pour créer un ensemble plus grand (catalogue, habillage de stand…). Un domaine beaucoup plus artistique et créatif.

Le marketing est aussi très intéressant. Papa m’en avait parlé, c’est très varié et il existe de nombreux domaines dans le marketing.

Je tiens à remercier encore toutes les personnes que j’ai eu la chance de rencontrer chez Aqualung.

Lucie

La padawan la plus aventurière.
Niveau 1.